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Nutrition

Chirurgie anti-obésité: un dispositif aspirant les calories – 3ème partie

 

Cette intervention de chirurgie réparatrice aussi appelée abdominoplastie trois quarts antérieure ou dermolipectomie abdominale avec transposition ombilicale est une forme de lifting du ventre. Elle a pour objectif de retirer la totalité de la graisse et de la peau superflues entre le nombril et le pubis et remodeler le haut et le bas de l’abdomen.

Une plastie abdominale avec transposition ombilicale peut être requise pour réparer la paroi abdominale après une grossesse, une liposuccion ou une chirurgie bariatrique (réduction du volume de l’estomac par le placement d’une agrafe ou d’un anneau gastrique). Cette dernière est une forme de gastroplastie utilisée pour traiter des cas graves d’obésité: la perte importante de poids qui en résulte peut laisser une quantité importante de peau excédentaire, comme d’ailleurs après une grosse liposuccion.

Il faut savoir que toutes les plasties abdominales à l’exception du mini lifting constituent des interventions de chirurgie esthétique relativement lourdes. Différentes formules existent, de la plus minimale à la plus complexe ; le chirurgien optera pour ce qui lui semblera le plus adéquat en fonction de l’état de santé du patient, l’élasticité de sa peau, son âge, le nombre de grossesses… Attention, la chirurgie esthétique n’est pas une chirurgie de l’amaigrissement ! En cas de surpoids important, il faut maigrir avant de passer sur la table d’opération (50 à 75% de la surcharge pondérale doit être éliminée avant l’intervention).

Une première incision horizontale est réalisée au niveau du pubis sur toute la largeur de l’abdomen et une seconde, au-dessus du nombril. La peau et la graisse excédentaires sont retirées. Ensuite, la peau au-dessus du nombril est décollée et tirée vers le bas jusqu’au niveau du pubis pour qu’elle rejoigne la ligne d’incision inférieure. Il est important de veiller à ce qu’elle ne soit pas trop tendue et une découpe circulaire y est réalisée pour faire passer le nombril. Le plus souvent la plastie abdominale avec transposition ombilicale se déroule sous anesthésie générale, l’hospitalisation varie entre un et trois jours suivant la lourdeur du geste et l’importance du drainage postopératoire. Un arrêt de travail complet de deux à quatre semaines est requis après l’intervention.

L’opération chirurgicale proprement dite peut durer d’une heure trente à trois heures, selon sa complexité. Le soin apporté au geste chirurgical et à la réalisation des points de suture détermine largement l’apparence et la discrétion des cicatrices. Les douleurs postopératoires sont modérées (elles seront plus importantes en cas d’intervention complémentaire comme une liposuccion, par exemple). Après l’opération, le patient conservera un pansement spécial pendant une quinzaine de jours et dans certains cas, une gaine abdominale pendant quelques semaines. Les œdèmes disparaissent peu à peu en quelques mois.

Les résultats définitifs apparaissent au bout de quelques mois mais il faut parfois plusieurs années pour que les cicatrices au niveau du pubis et du nombril se rendent plus discrètes. Celles-ci sont cependant faciles à dissimuler car elles sont le plus souvent situées en-dessous du maillot de bain. En principe, une fois stabilisé, le résultat est définitif. Il peut cependant arriver qu’une seconde opération soit nécessaire après une grossesse : il est donc raisonnable d’attendre d’avoir eu tous ses enfants avant de faire une plastie abdominale. Par ailleurs, les résultats postopératoires peuvent aussi être altérés par une grande variation de poids corporel. Il est donc fortement conseillé de prendre le plus grand soin de sa silhouette en ayant une bonne hygiène alimentaire et en pratiquant de l’exercice physique régulièrement. Enfin, notons aussi que ce genre de chirurgie peut présenter certaines complications : par exemple, le décollement de la peau peut provoquer des hématomes nécessitant des ponctions ou un drainage supplémentaire ou entrainer dans certains cas des nécroses cutanées, ce qui complique et retarde la cicatrisation et peut laisser des traces disgracieuses.

Source : Le Guide Hachette de la Chirurgie Esthétique, Docteur Xavier Latouche et Chantal Higy-Lang

Dans le jargon de la chirurgie esthétique, cette technique de remodelage s’appelle aussi la lipostructure ou lipofilling : les graisses prélevées par lipoaspiration servent à resculpter le visage ou bien d’autres parties du corps. D’une pierre deux coups : maigrir et rajeunir…

Inventée par le chirurgien plasticien américain Sydney Coleman, cette technique permet de « déplacer » une partie des volumes de graisse indésirables du ventre, par exemple, vers d’autres endroits où elles sont en quantité insuffisante : joues, pommettes, menton, mains…  l’injection de graisse permet de corriger certains défauts, combler les rides, regonfler les chairs flétries ou augmenter les volumes trop réduits (pénis, canal vaginal distendu…). Puisqu’elles proviennent de la même personne, les cellules adipeuses introduites se greffent dans les tissus d’accueil sans risque de rejet: 50% de ces cellules environ prendront racine et survivront pendant dix ans ou plus. Dans le cas où le taux de réussite est jugé insuffisant, il est possible de procéder à une deuxième intervention entre six et douze mois plus tard.

La plupart du temps, ce type de chirurgie esthétique a pour objectif premier le rajeunissement ou l’augmentation des volumes et non l’amaigrissement et la réduction des volumes. Le choix de la zone de prélèvement est donc établi pour laisser le moins de traces visibles possibles. Dans tous les cas, une lipostructure nécessite que l’on prenne certaines précautions préopératoires : consultation d’anesthésie, prise de sang, …  Elle ne doit être pratiquée que par un chirurgien formé et rompu à la technique de Sydney Coleman. Elle se déroule sous anesthésie locale ou générale et une hospitalisation ambulatoire est généralement suffisante. Si le prélèvement de graisse est minime, la lipostructure présente peu de problèmes postopératoires : la tolérance est parfaite et la douleur, quasiment nulle. Les œdèmes disparaissent au bout de quelques mois. En cas de lipostructure du visage, le patient est tout à fait présentable au bout de quinze jours. Les ecchymoses apparaissent seulement dans la zone donneuse qui sera recouverte d’un vêtement compressif après l’opération ou d’un simple pansement compressif si son étendue est limitée.

Source : Le Guide Hachette de la Chirurgie Esthétique, Docteur Xavier Latouche et Chantal Higy-Lang

Cette intervention de chirurgie esthétique s’adresse aux femmes qui souffrent d’hypertrophie mammaire c’est-à-dire que le volume des seins est disproportionné par rapport à l’ensemble de la silhouette. Cet état est à l’origine de problèmes d’image et peut aussi avoir des répercussions sur la santé physique.

Généralement d’origine purement génétique, l’hypertrophie mammaire n’est pas déterminée par les dimensions du soutien-gorge mais par le rapport entre celles-ci et les mesures du poids, de la taille et de la constitution de la patiente. Les seins hypertrophiques sont souvent affectés d’un relâchement des muscles qui leur confère une forme tombante peu esthétique. Un volume mammaire excessif peut également constituer une véritable gêne ayant un impact sur la santé physique comme sur le plan psychologique : manque de confiance en soi, difficulté à être confronté au regard des autres, crainte des remarques désobligeantes, difficulté à trouver des vêtements, maillots de bain et sous-vêtements assortis, impossibilité de pratiquer certaines activités sportives,… Chez les jeunes filles, une hypertrophie mammaire peut provoquer certains troubles de la croissance, et chez la femme adulte, des douleurs dans le dos. Par ailleurs, les contrôles de dépistage de maladies comme le cancer du sein peuvent être rendus plus délicats.

La chirurgie de réduction mammaire a pour objectif de rétablir des proportions plus harmonieuses tout en corrigeant une éventuelle asymétrie et les relâchements. Le chirurgien retire de la graisse, de la glande et de la peau, puis remonte et resculpte les seins. Les cicatrices sont inévitables et dépendent en grande partie de l’ampleur du problème à corriger et du talent du chirurgien plastique. Deux incisions formant ensemble un T inversé sont nécessaires : l’une horizontale, qui est généralement invisible, l’autre verticale, d’environ six centimètres, qui se termine par une découpe autour de l’auréole du mamelon (et qui laissera une cicatrice au moins partiellement apparente). Cette intervention s’adresse aux femmes de tous âges qui souffrent d’hypertrophie mammaire. Chez les adolescentes, il faudra s’assurer que la croissance des seins se soit stabilisée avant de passer en salle d’opération.

Source : Le Guide Hachette de la Chirurgie Esthétique, Docteur Xavier Latouche et Chantal Higy-Lang

 

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