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Nutrition

Tour De Taille : qu’est ce que c’est ?

La pratique régulière d’une activité sportive avec un matériel adapté est le meilleur remède aux douleurs musculaires pourvu qu’on n’oublie pas de s’échauffer et de s’étirer. Attention aussi aux mauvaises postures et au ventre trop rond !

Bien s’échauffer avant le sport

Un bon échauffement des muscles est nécessaire avant tout entraînement physique pour éviter les douleurs. Même les activités sportives calmes, relaxantes et à faibles risques comme le golf nécessitent un échauffement. Idéalement celui-ci doit commencer avec quelques brefs exercices cardiovasculaires (en aérobie) pour stimuler la circulation sanguine, suivis d’un étirement des muscles qui seront sollicités : dans le cas du golf, il s’agit des muscles des mains, poignets, avant-bras et épaules ainsi que des muscles des lombaires, des pectoraux, des ischios et de l’aine. Cette approche vous protègera des blessures et douleurs musculaires, et vous permettra également d’être plus performant.

Veiller à se tenir bien droit

Une mauvaise posture peut causer un mal de dos et une série d’autres problèmes physiques. Évitez de vous tenir le dos voûté ou de travers ou de rester trop longtemps assis sans bouger. Des épaules tombantes et une courbure prononcée dans le bas du dos sont des indicateurs d’une mauvaise posture. Pour tester et améliorer la manière dont vous vous tenez, mettez-vous debout ou assis contre un mur en lui collant les épaules et le haut du dos, levez les bras au-dessus de la tête et essayez de toucher le mur. Si vous y parvenez facilement, votre posture est correcte. Sinon, réessayez. Cet exercice permet de redresser la colonne vertébrale et de renforcer les muscles du dos et des épaules. Le yoga et le tai-chi peuvent aussi vous aider à améliorer votre posture.

Pratiquer un sport régulièrement

Plus vous utilisez vos muscles, moins vous risquez de vous blesser. La pratique régulière d’une activité physique est très efficace contre les douleurs musculaires. Si possible, associez une activité d’endurance à des exercices de musculation. Les activités d’endurance (cardiovasculaires ou « en aérobie ») comme la marche rapide, le jogging, le vélo ou la natation vous aident à perdre du poids et améliorent la circulation, tandis que la musculation vise à augmenter votre force physique et à éviter les blessures musculaires. Toutes ces activités favorisent le maintien de la colonne vertébrale, améliorant le port et réduisant le risque de douleurs dorsales. Attention : si vous n’avez pas l’habitude de faire du sport, allez-y doucement pour commencer !

S’étirer avant et après le sport

Avant et après tout entraînement physique, prenez quelques minutes pour vous étirer. Les étirements améliorent la souplesse et préviennent les douleurs musculaires et les blessures. Vous pouvez également faire des étirements pendant votre entraînement. C’est un excellent moyen d’assouplir les muscles.

Choisir du matériel adapté à votre taille

Quelle que soit l’activité sportive que vous pratiquez, veillez à toujours utiliser du matériel adapté à votre taille, y compris les chaussures de sport. Obliger votre corps à s’adapter à une morphologie qui n’est pas la sienne peut engendrer des douleurs musculaires. Cette règle s’applique aussi bien à l’équipement sportif, qu’au siège de votre voiture ou au clavier de votre ordinateur. Mais attention : le meilleur équipement du monde ne vous sera d’aucune utilité si vous ne savez pas vous en servir…

Surveillez votre ventre

La graisse abdominale (ou graisse viscérale) nuit à la silhouette et à la santé. Elle peut aussi provoquer des douleurs dorsales chroniques. Si vous avez du ventre, essayez de d’affiner votre tour de taille et de renforcer les muscles des cuisses pour délester un peu votre dos. Les exercices abdominaux sont recommandés contre le mal le dos car ce sont les muscles du ventre qui soutiennent la colonne vertébrale.

Alors qu’autrefois avoir le ventre rond était un signe de bonne santé et d’opulence, les canons actuels de la beauté nous interdisent le moindre bourrelet. Le diktat de la minceur anorexique promue par les magazines de mode alimente l’obsession du ventre plat pour les femmes, et pour les hommes, pourvu de « tablettes de chocolat » bien dessinées.

Tiraillé entre les considérations d’ordre esthétique et la surabondance alimentaire caractéristique de notre époque, notre ventre est devenu une préoccupation constante… Ses rondeurs sont associées à la gourmandise, aux plaisirs et aux excès. Elles symbolisent quelque chose de primitif, de bestial, voire d’obscène. Ne dit-on pas aux enfants de « rentrer le ventre » en toute circonstance comme on leur dit de se moucher ou de se laver les mains (sales) ?  Nous finissons par ne plus respirer normalement de crainte que notre ventre ne se gonfle ! Ce ventre qui nous embarrasse tant, même les programmes de musculation abdominale les plus intenses et les régimes amaigrissants les plus draconiens ou les plus ciblés (régime ventre plat) n’en viendront pas forcément à bout. Certaines personnes auront recours aux grands moyens de la chirurgie plastique pour « corriger » ses formes et ses volumes : liposuccion, lifting du ventre, plastie abdominale avec ou sans reconstitution ombilicale… Orné de tatouages, piercings et autres bijoux, dévoilé innocemment par le port d’un mini pull ou d’un jeans à taille basse, le nombril est d’ailleurs lui aussi devenu, comme le ventre, un puissant instrument de séduction féminin.

Un petit tour de taille est symbole de féminité, de vitalité, de jeunesse et d’innocente virginité… Une taille fine signale que sa propriétaire n’est pas enceinte, ce qui, en langage reptilien, est assimilable à un « appel à la fécondation ». Traduction en langage « civilisé » : une taille de guêpe booste le pouvoir érotique des femmes. Le top du top, c’est la silhouette en sablier avec les hanches larges évoquant la fertilité et la maternité. En revanche, les hanches étroites procurent une allure certes plus juvénile, mais aussi plus masculine et donc moins attirante sexuellement. Tout cela a mené à l’invention au 16è siècle de divers accessoires vestimentaires inconfortables permettant l’élargir les hanches, et à celle du corset au 17è siècle. Au 19è siècle en Grande Bretagne, au temps de la très puritaine reine Victoria, il était recommandé aux femmes d’avoir le tour de taille équivalent (en pouces) à leur âge : par exemple, à vingt ans, celui-ci devait mesurer un peu plus de cinquante centimètres pour conférer à sa propriétaire un maximum de sex-appeal. Certaines femmes allèrent jusqu’à se faire retirer les dernières côtes par souci d’accroître leur pouvoir de séduction ! Et cela, à une époque où les techniques chirurgicales étaient plutôt rudimentaires…

Une surcharge importante de graisse sur le ventre peut conduire à divers problèmes de santé parfois graves comme le diabète de type 2 et certaines maladies cardio-vasculaires.

Ni l’Indice de Masse Corporelle (IMC) utilisé traditionnellement par les médecins pour évaluer un surpoids éventuel, ni l’impédancemétrie qui mesure la quantité totale de masse graisseuse ne permettent d’évaluer la répartition de la graisse corporelle. Certaines personnes ont un IMC tout à fait acceptable malgré une accumulation importante de graisse dans certaines régions spécifiques du corps : culotte de cheval, poignées d’amour, jambes et genoux dodus, buste ou ventre trop ronds… Leur silhouette est d’ailleurs souvent normale à cette petite exception près. Une simple question d’esthétique sans importance serait-on tenté de conclure, surtout si on n’accorde que peu d’importance à la mode et que même imparfait, on se sent bien dans sa peau … Détrompez-vous !

De nombreuses études montrent que le risque de développer certaines maladies chroniques potentiellement graves grimpe en flèche chez les personnes qui ont une quantité excessive de graisse abdominale. Or c’est précisément sur le ventre que la plupart des hommes accumulent les kilos superflus tout comme les femmes après quarante ans. Ces graisses sont particulièrement néfastes car elles se logent entre les viscères, qu’elles finissent par envelopper, perturbant les équilibres et le bon déroulement des processus métaboliques. Dans les cas extrêmes, l’on parle d’obésité viscérale ou abdominale. L’obésité viscérale est caractérisée par un tour de taille supérieur à 102 cm chez l’homme et à 88 cm chez la femme.

Un ventre tout rond c’est bien mignon, oui mais… attention ! Il augmente considérablement le risque de développer des pathologies cardiovasculaires. Le risque de mort subite d’origine cardiaque serait trois fois plus important chez les personnes souffrant d’obésité viscérale. La présence d’amas graisseux trop importants sur le ventre  entraîne aussi un excès de graisses et de sucres dans le sang, trop d’insuline et une tension trop élevée : la combinaison de ces quatre facteurs constitue ce que l’on appelle le « syndrome X » ou syndrome métabolique. La présence de ce syndrome multiplie par trois le risque d’accident cardiovasculaire et préfigure un diabète de type 2. Certaines études montrent aussi un risque accru de développer certains troubles psychologiques (dépression, anxiété) et certains cancers.

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