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Nutrition

Mauvais Cholestérol : qu’est ce que c’est ?

Idéal pour les amateurs de viandes en sauce et de fromages gras, le régime Atkins autorise les protéines et les graisses à volonté et exclut les féculents. La perte de poids peut atteindre 2 à 4 kilos la première semaine. Mais attention aux effets sur le taux de cholestérol…

Le régime Atkins autorise les aliments gras et protéiques à volonté : viandes, volailles, poissons, fruits de mer, crustacés, œufs, fromages, mayonnaises et autres sauces grasses, beurre et huiles. En revanche, il exclut les féculents (pâtes, pain, pommes de terre, riz, céréales, légumes secs), les fruits, le sucre et les laitages contenant du lactose (le lait, essentiellement). Les légumes à index glycémique très faible sont admis (épinards, laitues, concombres, tomates…), et à mesure que l’on avance dans les phases successives du régime, certains aliments comme le pain, le lait, les noix et les fruits sont réintroduits progressivement.

Le régime Atkins présente le même attrait que tous les régimes « à volonté » : vous n’aurez pas faim. Vous le trouverez très agréable si vous êtes amateur de viandes et de fromages gras dont vous pourrez véritablement vous goinfrer. Le régime Atkins offre également l’avantage d’être simple à mettre en œuvre. Pas besoin d’imaginer des recettes ou des associations ou dissociations d’aliments compliquées. Vous pourrez perdre entre deux et quatre kilos dès la première semaine. Cependant, d’après les experts, une grande partie de cette perte de poids initiale est due à l’assèchement des tissues (perte l’eau) résultant de l’effet diurétique des protéines.

Comment fonctionne le régime Atkins ?

L’absence de glucose dans l’organisme le force à fabriquer son « carburant » à partir des lipides contenus dans les tissus adipeux. Leur dégradation est cependant incomplète et libère des corps cétoniques, des produits chimiques qui s’observent aussi lors d’un jeûne prolongé, après une nuit de sommeil et de manière pathologique en cas de diabète de type I, maladie dans laquelle les cellules sont incapables d’utiliser le glucose sanguin. Les corps cétoniques sont en partie évacués par les reins dans les urines. Cela signifie en d’autres termes qu’une partie des calories stockées par l’organisme est éliminée dans les urines. Ce processus favorise la perte de poids, d’autant que ces mêmes corps cétoniques vont contribuer progressivement à réduire l’appétit. Deux autres facteurs contribuent à couper la faim: la répétition de repas très gras qui devient écœurante et la lassitude provoquée par la monotonie des menus (viande sans pommes de terre, fromage sans pain…). Notons accessoirement que les invitations chez les amis et les dîners au restaurant deviennent certes plus compliqués, mais pas impossibles.

Le régime Atkins présente cependant des inconvénients. Il s’agit d’un mode alimentaire définitif « à vie » : le retour des glucides dans l’alimentation provoque le plus souvent un retour des kilos perdus. Il induit des carences en vitamines, oligo-éléments, minéraux et fibres car il est trop pauvre (pas de fruits, peu de légumes, pas de légumineuses ni de céréales), à moins d’être complété par des complexes multivitaminés et des paillettes de son de blé. En outre, le manque de glucides réduit les réserves énergétiques des muscles et ceux-ci deviennent moins résistants et moins performants. Les muscles ont par ailleurs tendance à fondre. Impossible de faire beaucoup d’exercice physique pendant ce type de régime ! D’autres effets secondaires sont fréquents: fatigue, nausées, étourdissements, constipation, irritabilité et mauvaise haleine. Mais surtout, ce type de régime peut avoir des conséquences graves pour la santé cardio-vasculaire car il est trop riche en graisses, ce qui peut augmenter démesurément les niveaux de cholestérol dans le sang. C’est d’ailleurs ce qui vaut au régime Atkins le surnom de « passeport pour l’infarctus ».

Le régime crétois

Il est riche en légumes et en fruits frais et secs, en céréales et en poissons. La principale source de graisses est l’huile d’olive.

Le régime crétois est né d’une étude menée dans les années cinquante comparant les habitudes alimentaires et le taux de mortalité coronarienne dans sept pays occidentaux : les chercheurs conclurent à l’époque que le régime alimentaire des crétois était le meilleur pour la santé du cœur et du système sanguin.

Rien d’étonnant : le régime crétois et plus généralement, le régime de type méditerranéen, est bourré d’antioxydants et d’acides gras insaturés. Composé d’une nourriture simple, naturelle et équilibrée, il fournit vitamines, minéraux et  fibres en abondance. Il est particulièrement recommandé contre les effets du vieillissement et pour prévenir les maladies métaboliques telles que le diabète ou l’hypercholestérolémie.

Cependant, le régime crétois est davantage un « régime santé » qu’un régime amaigrissant. Son objectif premier n’est pas la perte de poids mais une hygiène alimentaire protectrice et anti-âge. L’abus d’huile d’olive et de poissons gras peut même inhiber l’amaigrissement, voire provoquer une mise en réserve de graisses et une prise de poids.

Bon nombre de régimes s’inspirent du régime crétois tout en limitant certains aliments très caloriques qui le composent traditionnellement, car ses points forts sont indéniables. Une alimentation riche en vitamines et en minéraux est très intéressante pour éviter la fatigue et les carences nutritionnelles communément associées aux mauvais régimes. En outre, les substances antioxydantes fournies par une alimentation de type crétois sont essentielles pour protéger l’organisme des agressions extérieures. Certaines ont d’ailleurs des vertus amaigrissantes, comme les polyphénols contenus dans le thé vert. Enfin, la consommation d’une quantité importante de fibres solubles et insolubles est permet d’éviter les fringales et les petits creux entre les repas et améliore le processus de digestion, tout en favorisant la perte de poids et la stabilisation pondérale.

Les maladies cardiovasculaires

Dans les pays industrialisés, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité. Parmi elles, l’infarctus se taille la part du lion. Les premières victimes sont les hommes âgés de 45 à 65 ans.

Les termes précis pour cette affection sont « infarctus du myocarde » ou « infarctus myocardique ». « Infarctus » signifie « zone de nécrose » et désigne donc une zone où les tissus sont morts suite à d’importants troubles circulatoires. « Myocardique » signifie que la nécrose s’attaque au muscle cardiaque lui-même. Un infarctus peut aussi être pulmonaire ou cérébral, par exemple.

L’infarctus du myocarde survient très brutalement quand la circulation sanguine est totalement interrompue dans une artère coronaire. La gravité de l’infarctus dépend de sa localisation : si la zone du muscle cardiaque atteinte est réduite et d’importance secondaire, les symptômes sont discrets et l’’infarctus peut même passer inaperçu. En revanche, si cette zone est étendue et comprend un point vital, les troubles sont très importants, voire même rapidement mortels.

Dans la grande majorité des cas, l’occlusion brutale d’une artère coronaire est due à la formation d’un caillot de sang dans un vaisseau déjà abîmé par des lésions d’athérome: c’est la thrombose. Les principaux facteurs de risque découlent donc directement d’une mauvaise hygiène de vie : hyperlipidémie et hypercholestérolémie dues à une alimentation trop riche en graisses, surpoids, hypertension artérielle, stress, tabac et manque d’exercice physique, notamment.

Les signes prémonitoires d’un infarctus du myocarde incluent :

  • des douleurs dans la poitrine,
  • les palpitations
  • et l’essoufflement, notamment.

L’infarctus proprement dit se manifeste le plus souvent par une douleur croissante dans la poitrine, semblable à celle de la crise d’angine de poitrine mais plus intense et de plus longue durée. La sensation peut également :

  • irradier vers les bras, surtout le gauche,
  • vers le cou et la mâchoire
  • ou vers le dos.

D’autres symptômes sont caractéristiques :

  • grande anxiété,
  • sueurs froides,
  • teint pâle,
  • nausées et vomissements,
  • sensation d’inconfort extrême,
  • perte de connaissance…

L’infarctus peut parfois revêtir des formes camouflées qui ne seront reconnues que lors d’un électrocardiogramme ultérieur.

L’infarctus du myocarde est une urgence médicale. La moitié des décès surviennent dans les trois à quatre heures suivant l’apparition des symptômes. Le patient doit être transporté immédiatement dans un service de soins intensifs ou dans une unité coronaire spécialisée.

Le traitement aigu inclut :

  • de l’aspirine,
  • un analgésique,
  • de l’oxygène
  • et éventuellement des dérivés nitrés ou un bêtabloquant en intraveineuse.

En l’absence de contre-indications, la dissolution du caillot de sang qui bloque l’artère coronaire peut être tentée par injection de streptokinase ou de substances analogues dans les 12 heures qui suivent le début de l’infarctus.

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