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Nutrition

Arrêter De Fumer : comment y arriver ?

L’incapacité à prendre soi-même des décisions fermes pour sa propre santé se retrouve dans l’alcoolisme, l’addiction au jeu, la toxicomanie, mais aussi dans les troubles du comportement alimentaire comme la boulimie et l’anorexie.

Le manque de confiance en soi de la personne dépendante, souvent maquillé ou refoulé, constitue le premier frein à toute demande d’aide. Les fausses demandes d’aide à l’entourage familial, à un ami ou à un thérapeute sont monnaie courante. Difficile aussi de franchir le mur du déni : la personne dépendante s’est habituée à vivre dans une totale illusion. Dans beaucoup de cas il semble bien qu’il lui faille attendre de « toucher le fond », d’en avoir assez de la souffrance et de la douleur, d’atteindre une sorte de « maturité spontanée » pour guérir du mal qui la ronge (beaucoup de toxicomanes « guérissent » après l’âge de 35 ans). A ce moment, la personne dépendante ressent du dégoût, une lassitude totale : elle contemple l’échec de sa vie, son incapacité à agir, son état de santé, l’isolement dans lequel elle vit… D’après les psychologues, ce moment rapproche autant de la vie que de la mort : en finir semble parfois la solution la plus simple.

Le déclic salutaire qui amorce la guérison est souvent provoqué par un événement inattendu, une séparation, une rencontre, un deuil, un déménagement, une naissance… L’étape suivante sera de consulter un psychothérapeute ou un psychanalyste, et/u de rejoindre une communauté thérapeutique ou un groupe de parole. Un programme de rencontre avec d’autres personnes ayant traversé une épreuve similaire est souvent très bénéfique. C’est le principe des Alcooliques Anonymes, des Weight Watchers ou des Outremangeurs Anonymes, par exemple. Regarder vivre « normalement » d’anciens alcooliques, côtoyer des boulimiques qui n’ont pas connu de crise depuis des années, cela encourage et ouvre la perspective d’un avenir sans drogue.

Le sevrage constitue l’étape-charnière la plus douloureuse : la personne dépendante veut arrêter de boire, de fumer, de manger trop de sucre, de jouer, mais le manque physique et psychologique qui accompagnent la suppression de la « drogue » produisent parfois une souffrance insoutenable. Les rechutes sont inévitables mais porteuses d’enseignements.

Malgré que son importance soit contestée par certains thérapeutes, l’abstinence est généralement indissociable d’une transition vers une vie nouvelle. Mais ce concept a de sérieuses limites. En effet, l’abstinence est facile à mettre en œuvre lorsque la drogue est l’alcool, le tabac, les médicaments ou d’autres produits modifiant le comportement. Mais que doit faire le boulimique ou l’anorexique ? Dans ces cas, il s’agit de s’abstenir de compulsions, donc de (re)trouver un équilibre, une modération dans le rapport à la nourriture.

Même guéri, un ancien dépendant doit rester vigilant car un train peut en cacher un autre… En effet, il n’y a pas seulement le danger de rechutes. L’ancien dépendant est aussi et surtout susceptible de s’accrocher à n’importe quel (autre) produit qui modifie l’humeur. Ne l’oublions jamais : ce n’est pas tant la drogue qui crée l’addiction que l’expérience de son effet. C’est pourquoi la seule voie sûre vers la délivrance est d’oser faire face à ses émotions et ses angoisses, d’oser arrêter de chercher la solution à ses troubles intérieurs à l’extérieur de soi. Pour cela, une psychothérapie ou une psychanalyse semblent des solutions adaptées.

Alcoolisme, toxicomanie, tabagisme, boulimie, anorexie, automédication compulsive, achats compulsifs, amours fusionnelles, dépendance au sucre… Toutes les addictions peuvent être destructrices, même celles qui paraissent anodines.

Dépendance, addiction, obsession, compulsion, pulsion irrésistible, assuétude, accoutumance, asservissement… Ces termes étaient utilisés autrefois pour décrire la toxicomanie essentiellement. Mais en réalité, nous sommes tous « accros » dans une certaine mesure, incapables de résister à certaines choses et à certaines personnes ou à refréner certains comportements dont nous savons pourtant qu’ils ont de graves conséquences.

La dépendance est une relation pathologique avec une substance, que ce soit le vin, la cigarette, les amphétamines, les médicaments ou le chocolat, pour ne citer que celles-là, ou une activité comme le travail (accro au travail ou workaholic en anglais), le jeu, le sport (voir aussi : dysmorphophobie), le sexe, la masturbation… Certains comportements obsessionnels ou gestes répétés mécaniquement sont révélateurs d’un problème de dépendance: stockage excessif de cartouches de cigarettes de réserve, tasse de café à portée de main, télévision allumée toute la journée, prise systématique de somnifères ou d’antidépresseurs… La dépendance peut aussi être affective (relations de couple fusionnelles), mais nous n’aborderons pas ce sujet ici.

La personne dépendante recherche ces différentes « drogues » pour fuir la réalité et amortir ses émotions: elles l’aident à balayer la tristesse et les sentiments désagréables et d’éviter les conflits. Le soulagement n’est cependant que passager et la souffrance prend d’autres visages : peur du manque, honte face à l’insoutenable asservissement, comportements obsessionnels, émotions refoulées depuis longtemps parfois, exclusion, isolement… L’addiction qui dicte sa conduite et le manque de confiance en soi l’empêchent de communiquer normalement et d’établir des relations adultes et harmonieuses. Le monde « extérieur » est ressenti comme envahissant, menaçant ou dangereux.  Les « autres » peuvent, le cas échéant, être un moyen de se procurer sa drogue, sans plus, car le plaisir qu’elle lui procure est solitaire.

Boire du vin en cachette jusqu’au coma, détruire son corps par un excès d’exercice physique, se gaver d’aliments sucrés puis se faire vomir pour pouvoir recommencer… Toutes les dépendances sont destructrices, y compris celles qui paraissent les plus inoffensives. Par exemple, les désordres alimentaires tuent plus fréquemment que les overdoses: environ 10% des anorexiques meurent de leur compulsion à contrôler leur besoin de nourriture. Les régimes draconiens ou répétés, les pilules amaigrissantes et autres produits anti-kilos miracle peuvent causer des dégâts irréparables, tout comme un surpoids excessif.

Dans toute conduite compulsive il y a transgression. Celle-ci est parfois perçue par la personne dépendante comme une sorte de rituel, un sacrifice ou une quête spirituelle. Désobéir, mentir, manipuler, voler… La délinquance est présente dans beaucoup d’addictions : le vol, souvent associé à la toxicomanie, est aussi fréquemment le fait des personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire.

Le surmenage et le stress provoquent des déficits en magnésium dont les conséquences pour la santé sont parfois graves : fatigue, anxiété, dépression, insomnie, alcoolisme, boulimie et autres comportements autodestructeurs.

Notre organisme a besoin d’environ 250 à 350 mg de magnésium par jour (deux fois plus pour les sportifs et les femmes enceintes). Cet oligoélément minéral essentiel est régénérateur cellulaire, équilibrant psychique, draineur hépatique et antiseptique. Il augmente les réactions de défense de l’organisme et aide à lutter contre le vieillissement.

Une carence en magnésium peut être à l’origine de comportements impulsifs, d’impatience et d’hyperirritabilité, accroître l’attirance pour les aliments sucrés et déclencher des envies irrépressibles de grignoter et des crises de boulimie. Le recours à la nourriture, à l’alcool ou au tabac comme « relaxants » est fréquent. A noter que les besoins en magnésium sont proportionnels au stress et peuvent donc être plus faibles en vacances ou quand la situation s’améliore.

La liste des problèmes de santé pouvant être causés au aggravés par un manque de magnésium est longue:

  • Fatigue
  • Anxiété
  • Dépression
  • Troubles du sommeil
  • Baisse de régime : difficultés à se lever le matin, baisse de la combattivité, difficultés de concentration…
  • Comportements autodestructeurs : troubles du comportement alimentaire, excès de calories, excès d’alcool ou excès de tabac …
  • Troubles musculo-squelettiques : maux de dos, tensions dans le cou, maux de tête, bruxisme (grincement et autres mouvements inconscients de la mâchoire), spasmes musculaires, crampes…
  • Troubles digestifs : ballonnements, pesanteurs gastriques, constipation …
  • Troubles cardiovasculaires bénins : pression artérielle élevée, palpitations et contractions du cœur…
  • Troubles gynécologiques : syndrome prémenstruel, dysménorrhée, symptômes de la ménopause…
  • Acouphènes

Une alimentation saine et variée doit en principe nous fournir la quantité journalière de magnésium dont nous avons besoin.

Quelles sont les meilleures sources alimentaires de magnésium ?

  • Les céréales sont, avec les légumes verts, la première source alimentaire de magnésium. Les produits à base de céréales intégrales en apportant 100 à 150 mg par 100 gr de produit, soit 3 à 5 fois plus que ceux à base de céréales raffinées (riz, pain et pâtes blanches). Une alimentation végétarienne fournit donc en principe des quantités importantes de magnésium.
  • Les fruits de mer constituent la source la plus riche de magnésium (410 mg par 100 gr de produit), mais peu de personnes ont la possibilité d’en consommer en quantité quotidiennement! A noter que le poisson en est aussi une source intéressante (25 à 50 mg par 100 gr de produit).
  • La mélasse (197 à 242 mg par 100 gr de produit)
  • Le cacao  (150 à 400 mg par 100 gr de produit)
  • Les épinards (50 à 100 mg par 100 gr de produit)
  • Certaines eaux minérales sont riches en magnésium
  • Autres bonnes sources : les fèves, les amandes, la banane et la caroube

En cas de surmenage et de stress importants, mais aussi en cas de régime amaigrissant, il peut être utile de prendre des compléments alimentaires à base de magnésium : demandez conseil à votre médecin ou à votre nutrithérapeute.

Attention : l’ingestion de trop grandes quantités de magnésium a des effets laxatifs, voire purgatifs.

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