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Nutrition

Résistance à L’insuline : qu’est ce que c’est ?

Le diabète survient quand l’organisme n’arrive plus à produire une quantité suffisante d’insuline pour convertir le glucose en énergie. Résultat : un taux de sucre sanguin trop élevé. Le surpoids et le manque d’exercice peuvent provoquer cette maladie chronique aux conséquences parfois sérieuses.

Au cours de la digestion, notre organisme réduit les glucides (sucres) contenus dans les aliments en glucides simples. Dans une situation normale, notre pancréas produit la quantité d’insuline nécessaire pour leur permettre de pénétrer dans nos cellules où ils serviront de source d’énergie immédiate ou seront stockés sous forme de graisses de réserve.

L’organisme des personnes diabétiques a cessé de produire de l’insuline, en produit en quantité insuffisante ou en produit en quantité normale mais ne parvient pas à l’utiliser (phénomène de la « résistance à l’insuline »).

La plupart des personnes atteintes par cette maladie chronique dès l’enfance (diabète de type I) doivent recevoir des injections d’insuline toute leur vie, mais il existe une autre forme de diabète de plus en plus fréquente aujourd’hui qui est déclenchée après un certain âge par l’excès de poids et la sédentarité (diabète de type II). Une activité physique régulière associée à un régime amaigrissant approprié peut aider les personnes souffrant d’un diabète de type II à mieux utiliser leur propre insuline et à stabiliser leur taux de sucre sanguin.

Même sous traitement, les diabétiques doivent observer des règles strictes en matière d’alimentation et d’hygiène de vie (activité physique, arrêter de fumer…) pour éviter que l’hyperglycémie n’altère leur système circulatoire et les expose à des troubles de la vue (pouvant causer une cataracte, voire mener à la cécité), aux maladies cardiovasculaires, à la gangrène des pieds et aux défaillances rénales.

Les symptômes du diabète incluent la fatigue chronique, les vertiges, la soif intense, les picotements fréquents dans les membres, les troubles de la vue et l’envie anormalement fréquente d’uriner. Consultez rapidement votre médecin si vous avez beaucoup de poids à perdre et souffrez d’un ou plusieurs de ces symptômes.

Un ventre parfois très gros et rond contrastant avec des jambes plutôt minces et peu musclées et une surcharge pondérale pouvant atteindre 20 kilos : voilà les caractéristiques de l’obésité métabolique prédiabétique.

La graisse étant localisée dans les profondeurs de l’abdomen (graisse viscérale), le pli cutané est relativement fin. Ballonnements à la sortie de table et pulsions sucrées sont souvent associées à ce morphotype qui résulte d’une combinaison de facteurs: suralimentation quotidienne, sédentarité, prise de contraceptifs ou d’autres traitements hormonaux, grossesses… Sous l’influence des pics d’insuline successifs, les graisses sont stockées et s’accumulent dans la zone abdominale. Comme son nom l’indique, l’obésité métabolique prédiabétique est associée au diabète de type 2 et fait courrir des risques majeurs prédisposant tout particulièrement aux maladies cardio-vasculaires.

Stratégie anti-kilos adaptée à ce morphotype :

1. Surveiller son alimentation

  • Exclure totalement tous les sucres dits « rapides », c’est-à-dire à index glycémique au-dessus de 50: sucre, sucreries, confitures, miel, pâtisseries, biscuits, sodas et jus de fruits industriels, glaces et autres friandises, mais aussi le pain blanc, les pommes de terre…

Dans son livre « Maigrir selon votre silhouette »,  le Dr Raphaël Blairvacq propose un régime alimentaire sur mesure très pauvre en graisses également.

2. Calmer les envies de sucre

  • Pour lutter contre les envies de sucre, consommer des aliments riches en chrome (brocolis, haricots verts, céréales complètes, champignons, asperges…), tyrosine (veau, thon, langouste, flocons d’avoine…), vitamine B6 (persil chou, haricots verts, lentilles…) et vitamine E (huiles végétales, asperges, légumes à feuilles vertes comme les épinards, les choux et les salades…).
  • Pour favoriser l’équilibre de métabolisme des sucres : 1 gélule de chrome matin, midi et soir
  • 1 gélule matin et soir de nopal pour calmer les envies de sucre
  • Prendre du charbon végétal (4 gélules) en dehors des repas pour diminuer les ballonnements

3. S’attaquer à la graisse viscérale

  • Démarrer un programme sportif doux : un jour sur deux, vingt minutes de marche rapide ou de vélo et trois-quarts d’heure de randonnée le dimanche. L’activité physique contribue à améliorer la santé cardio-vasculaire mais les personnes diabétiques doivent éviter la pratique de certains sports dangereux comme la plongée sous-marine, l’alpinisme et le parachutisme.
  • Exercices de gymnastique destinés à renforcer les muscles grands droits de l’abdomen et limiter le relâchement et les ballonnements
  • Resvératrol : 1 gélule le matin et le midi (active le déstockage des graisses sur le haut du corps)
  • Fructo-oligosaccharides (effet ventre plat) : 1 gélule matin, midi et soir pendant le repas avec un grand verre d’eau
  • Techniques complémentaires (par ordre d’efficacité): thermodermie, endermologie et liposculpture.

Source : « Maigrir selon votre silhouette – Les secrets de la morphonutrition pour perdre des kilos là où vous voulez», Dr Raphaël Blairvacq

Des recherches récentes ont montré que l’obésité peut réduire les capacités intellectuelles des enfants et affecter leurs résultats scolaires en orthographe et en mathématiques notamment.

Des chercheurs de l’Université de New York et de l’Institut de Recherche en Psychiatrie Nathan Kline ont comparé les performances intellectuelles de 49 adolescents souffrant du syndrome métabolique avec un groupe témoin de 62 adolescents en bonne santé.

Le syndrome métabolique est caractérisé par une combinaison de pathologies : tension artérielle et glycémie trop élevés, excès de graisse abdominale (obésité viscérale), taux de cholestérol anormaux et résistance à l’insuline. Le syndrome métabolique constitue les prémices du diabète de type 2. Diverses études ont déjà établi un lien entre cette pathologie et les difficultés cognitives chez l’adulte.

Les résultats de leur étude montrent que les performances intellectuelles des enfants touchés par ce syndrome sont réduites dans les domaines suivants : mathématiques, orthographe, niveau d’attention et durée d’attention, et flexibilité mentale.

Les chercheurs ont également noté des différences dans la structure de l’hippocampe, la partie du cerveau qui régule l’apprentissage, la mémoire et l’émotion.

Sur base de ces résultats, ils recommandent d’associer au traitement classique de l’obésité infantile une thérapie ayant pour objectif la stimulation de la fonction cérébrale. D’autres études sont nécessaires pour déterminer si une perte de poids seule permettrait à ces enfants de retrouver une performance cognitive et une structure cérébrale normales.

L’obésité infantile constitue un problème de santé publique grandissant aux États-Unis et dans beaucoup d’autres régions du monde, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.

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