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Nutrition

Sucre Sanguin : qu’est ce que c’est ?

 

Une multitude d’études montre que cet édulcorant chimique est dangereux pour la santé. Des scientifiques, des organisations de consommateurs, des politiques, des personnes tombées malades à cause de l’aspartame se battent depuis des décennies pour le faire interdire. Et pourtant, l’aspartame est partout… Pourquoi ? 

Mieux vaut éviter l’aspartame et tous les aliments et boissons qui en contiennent! (photo: Christian Schnettelker)

L’aspartame ou E 951 est un édulcorant artificiel dont l’apport calorique est nul et le pouvoir sucrant, 200 fois supérieur à celui du sucre de canne.  L’aspartame a « meilleur goût » que d’autres édulcorants synthétiques comme la saccharine (qui a un arrière-goût métallique), ce qui en explique le succès commercial. Consommé par des millions de personnes au niveau mondial, il est présent dans des milliers de produits alimentaires de régime et de consommation courante : sucrettes Canderel et autres, yaourts et desserts industriels, céréales de petit déjeuner, Coca Cola light et autres boissons gazeuses 0 calorie, chewing-gums, bonbons sans sucre, compléments alimentaires, vitamines. L’aspartame est aussi présent dans plus de 300 médicaments…  Aujourd’hui, les principaux fabricants sont Merisant et Nutrasweet, deux anciennes filiales de Monsanto.

Le livre très bien documenté de Marie-Monique Robin « Notre poison quotidien – La responsabilité de l’industrie chimique dans l’épidémie de maladies chroniques », paru aux Editions La Découverte en 2011, montre à la manière d’un reportage comment l’aspartame, un véritable poison, a pu être mis sur le marché et y rester jusqu’à aujourd’hui.

Pourquoi l’aspartame est toxique

L’aspartame est composé de trois molécules : l’acide aspartique (40%), la phénylalanine (50 %) et le méthanol (10%). L’acide aspartique et la phénylalanine sont des acides aminés présents naturellement dans certains aliments où ils sont toujours associés à une protéine. Mais dans l’aspartame, ils ne sont liés à aucune protéine et sont donc « libres ». En solution ou chauffés à plus de 30°, ces acides aminés se dégradent et se transforment en une molécule toxique soupçonnée d’être cancérigène et pouvant causer des lésions cérébrales, un retard mental et des troubles du système endocrinien notamment. Le méthanol (ou alcool méthylique) est aussi présent naturellement dans certains aliments comme les fruits et les légumes mais il y est toujours associé à de l’éthanol (ou alcool éthylique), ce qui en neutralise les effets nocifs. Quand il ne l’est pas (ce qui est le cas dans l’aspartame), le méthanol est métabolisé dans le foie qui le transforme en formaldéhyde, une substance classée « cancérigène pour les humains » en 2006.

91 effets secondaires de l’aspartame

Les recherches de l’auteur mettent en évidence qu’il existe 91 effets secondaires pour l’aspartame, et notamment des maux de tête, vertiges, pertes de la conscience, pertes de mémoire, vomissements, nausées, crampes abdominales, diarrhées, crises d’épilepsie, irruptions cutanées, insomnies, troubles de la vision, perturbations des règles, paralysie des membres, œdèmes, fatigue chronique, difficultés respiratoires… Par ailleurs, des études ont montré une augmentation de l’incidence de tumeurs du cerveau et une gravité accrue des tumeurs du cerveau.

Aspartame : une affaire de gros sous et de jeux d’influence suspects

L’aspartame fut découvert un peu par hasard par un chimiste de l’entreprise pharmaceutique américaine Searle qui travaillait sur un nouveau médicament contre les ulcères.  Dès 1967, Searle lança des études destinées à effectuer une demande d’autorisation de mise sur le marché auprès de la Food and Drugs Administration (FDA). Certaines études dont les résultats étaient gênants ont été purement et simplement écartées par Searle. D’autres études présentées dans ce cadre comportaient des aberrations et des erreurs sérieuses qui auraient dû alerter la haute autorité et empêcher l’autorisation de mise sur le marché de l’aspartame. Mais voilà qu’en 1977, un certain Donald Rumsfeld est nommé PDG de Searle…

En 1979, la FDA crée une commission d’enquête publique supervisée par trois scientifiques et dont la mission est de faire la synthèse de toute l’information disponible sur l’aspartame. En 1980, la commission rend son rapport qui demande d’interdire l’aspartame dans les aliments tant que la question de son éventuel potentiel cancérigène n’a pas été résolue.

Oui mais…  Quelques semaines plus tard Ronald Reagan arrive au pouvoir et demande à Donald Rumsfeld de rejoindre son équipe (ce dernier restera tout de même PDG de Searle jusqu’en 1985). Sa tâche : faire le ménage au ministère de la Santé dont dépend la FDA… Rumsfeld place son ami Arthur Hayes à la tête de l’agence. Le 15 juillet 1981 Arthur Hayes autorise la mise sur le marché de l’aspartame avec une dose journalière acceptable de 50 mg/kg pour les produits secs comme les sucrettes et les chewing-gums. L’autorisation sera progressivement étendue aux boissons gazeuses et autres catégories d’aliments à partir de 1983. Dans la foulée, l’Europe autorisera l’aspartame sans aucune nouvelle enquête ni étude… et l’aspartame envahit le monde…  Dans les années 1990, la FDA persiste et signe, malgré les nouveaux rapports accablants : l’aspartame serait sûre…

Source : « Notre poison quotidien – La responsabilité de l’industrie chimique dans l’épidémie de maladies chroniques », Marie-Monique Robin (Editions La Découverte, ARTE Editions).

Notre organisme et ses processus physiologiques sont soumis aux oscillations de cycles biologiques naturels dont nous n’avons généralement pas conscience et que nous subissons sans forcément les comprendre. 

Nos muscles et notre système respiratoire sont les plus performants entre 17 et 19 heures…

D’après les experts en chronobiologie, les êtres humains sont régis par quelque 150 rythmes biologiques différents, dont les mystères sont loin d’être élucidés à ce jour. Chacun de ces biorythmes est synchronisé en fonction de pendules internes ; le plus important se situe au niveau de l’hypothalamus et cale le mouvement de son balancier sur les signaux fournis par l’environnement extérieur comme l’alternance de la lumière et de l’obscurité (jour/nuit).

Vigilance, concentration, performance cérébrale, sommeil, sécrétions hormonales, rétention d’eau, performance musculaire, taux de sucre sanguin, métabolisme des graisses, température corporelle… tout est cyclique. Les rouages complexes de notre mécanique interne tournent en fonction d’horaires précis, avec des pics et des creux d’activité. Ainsi, le taux de testostérone, l’hormone mâle qui stimule la sexualité, est à son apogée tôt le matin vers 6h30 : voilà une heure propice aux câlins, n’en déplaise à ces dames! La concentration de cortisol, l’hormone fabriquée par les glandes surrénales et impliquée dans le métabolisme des glucides et des lipides, est maximale vers 7 heures du matin : c’est donc le meilleur moment pour consommer des graisses et des sucres. En revanche, l’activité et la tonicité musculaires et les capacités respiratoires sont faibles à cette heure matinale: elles augmentent progressivement pour atteindre leur apogée entre 17 heures et 19 heures. Le pic de l’activité cérébrale est situé, quant à lui, l’après-midi vers 15-16 heures, après l’heure naturelle de la sieste (entre 13 et 15 heures).

Les rythmes artificiels imposés socialement ne tiennent pas compte de nos besoins physiologiques : travail de nuit, décalages horaires, heures de veille et de repos variables selon les jours (travail, weekend, vacances…), inadaptation de nos activités aux variations saisonnières de luminosité (besoins accrus de sommeil en hiver, lorsque les nuits sont longues)… Les effets des désynchronisations de nos horloges biologiques ne sont pas toujours faciles à évaluer car ils dépendent de facteurs génétiques notamment et diffèrent d’une personne à l’autre. Cependant, les scientifiques s’accordent pour dire que celles-ci peuvent diminuer nos capacités et nos performances tant intellectuelles que physiques.

Certains aliments permettent de contrôler le taux de sucre dans le sang : ils sont recommandés aux personnes souffrant d’un diabète et peuvent aussi  aider à prévenir cette maladie chronique.

Hygiène alimentaire générale :

  • Réduire au minimum sa consommation d’aliments sucrés, la répartir sur la journée et associer les aliments sucrés à des aliments riches en fibres solubles.
  • Le fructose n’a pas besoin d’insuline pour être assimilé et, utilisé en petites quantités, constitue un meilleur choix que le sucre ordinaire. Autre option: les édulcorants artificiels (à consommer avec modération)  et les substituts acaloriques naturels du sucre comme le stevia.
  • A lire aussi: nos suggestions pour la réalisation de desserts de régime
  • Éviter les aliments qui provoquent une augmentation brutale de la glycémie (pics de glycémie), c’est-à-dire les aliments à index glycémique élevé comme le pain blanc, les corn-flakes, les pommes de terre, les carottes et le potiron cuits (la cuisson augmente l’index glycémique), les bananes mûres…
  • Manger plus souvent : faire de petites collations entre les repas et réduire la quantité d’aliments consommés aux repas principaux.

Les aliments bénéfiques :

  • Le son d’avoine, les flocons d’avoine (mais pas instantanés), les oignons, les artichauts et les légumes secs (lentilles, pois, pois chiches, haricots…) comptent parmi les aliments qui ont la capacité de réduire la hausse du taux de sucre sanguin.
  • Les céréales complètes, les légumes secs, les graines de potiron, les oléagineux (noix, arachides, olives, graines de lin, soja…), les fruits de mer et les viandes maigres associent le chrome et le zinc, deux oligo-éléments essentiels pour le métabolisme du sucre chez l’être humain. Une déficience en chrome peut affecter le potentiel de l’insuline à réguler le niveau de sucre dans l’organisme. Le zinc joue un rôle important dans le fonctionnement du pancréas.
  • Les germes de blé, les bananes peu mûres, la dinde, le poisson, les oléagineux (en particulier les noix), les poivrons rouges et les légumes crucifères (choux, épinards, cresson, navets, radis, roquette…) sont riches en vitamine B6, nécessaire pour stabiliser la glycémie.
  • Voir aussi: les plantes régulatrices du taux de sucre sanguin

En cas de diabète :

  • Les germes de blé, les graines de tournesol, l’huile de colza, les patates douces et les amandes sont riches en vitamine E, qui aide à améliorer la circulation et à combattre les neuropathies diabétiques (affections du système nerveux). La vitamine E peut aussi réduire le risque de cataracte, un trouble de la vue fréquent chez les diabétiques.
  • Les myrtilles, mûres, fraises et autres fruits rouges, les cerises, les prunes, les aubergines et les oranges sanguines sont de bonnes sources d’anthocyanes, des pigments naturels allant du rouge orangé au bleu pourpre qui se sont révélés bénéfiques contre les rétinopathies et qui favorisent la circulation périphérique, la solidité des vaisseaux capillaires et la santé cardiovasculaire plus généralement. Notons que la vitamine C que la plupart renferment en abondance est également nécessaire pour la solidité des membranes cellulaires.

 

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