Le morphotype « Galilée » est celui de la personne parfaite dont le corps est à la fois beau esthétiquement et équilibré, « donc en bonne santé », estime le Dr. Alain Delabos. La plupart d’entre nous appartiendraient à dix autres morphotypes inférieurs mais perfectibles grâce à la morpho-nutrition…
Visage fin, tour de poitrine égal à celui des hanches, tour de taille de 30 cm de moins que celui-ci pour les femmes et, pour les hommes, de 20 cm de moins… Si vous ne correspondez pas à ce modèle, tant pis pour vous ! Vous appartenez alors à l’un des dix types morphologiques imparfaits qui résulteraient d’erreurs nutritionnelles et de comportements alimentaires inadaptés, selon l’auteur du livre « Mincir en beauté là où vous voulez ». L’ouvrage en question regorge de conseils en diététique pour le moins farfelus qu’aucune référence scientifique ne vient étayer…
- Le morphotype Chéops, essentiellement féminin : silhouette pyramidale avec peu de seins, taille épaisse, hanches fortes avec cellulite, trop de cuisses, culotte de cheval… Tout le volume est centré sur le bas du corps. Il existe, selon l’auteur, deux variantes de ce morphotype : le type Maya, où le haut du corps est à peu près « normal » et le type Rubens dont les membres sont également dodus.
Les « erreurs alimentaires » à l’origine de la silhouette Chéops seraient les suivantes: trop de légumes, trop de féculents, pas assez de viande, pas assez d’aliments gras et la consommation de potages le soir. « Carnivore d’abord » doit être votre crédo, écrit le Dr Delabos. Ainsi, le déjeuner d’une personne mesurant 1.70 devrait comporter jusqu’à 270 gr de viande pesée crue mais aucun légume… - Le morphotype Schwarzy, essentiellement masculin : silhouette en pyramide inversée présentant un torse très développé en déséquilibre avec le restant du corps, bras musclés, ventre plat, fesses trop maigres, hanches creuses…
Les « erreurs alimentaires » responsables de cette morphologie ? Trop de viande, pas assez de salades, pas assez de poisson et pas assez de graisse… Pour une silhouette plus harmonieuse, l’auteur propose notamment une choucroute, un cassoulet ou un bœuf en daube au déjeuner, histoire de faire le plein de matières grasses… ! Il existerait deux variantes de ce morphotype : le type Mae West à la poitrine excessivement volumineuse et le type Don Camillo, plus répandu chez les hommes, qui se caractérise par des seins anormalement développés. Dans le premier cas, l’alimentation comporterait trop de sucre et dans le second, trop de pâtisseries. - Le morphotype Sablier, surtout féminin : cou fin, seins opulents, taille de guêpe, hanches arrondies, fesses trop rondes… Dans ce cas, les « erreurs alimentaires » seraient un excès de sucre et de fruits et une insuffisance de viande. L’auteur conseille de supprimer les fruits à tous les repas et de consommer les sucres exclusivement au goûter.
- Le morphotype Monastique : cette silhouette en forme de tonneau, à la taille épaisse et au ventre proéminent, serait due à une surconsommation de féculents, surtout à midi, de pain et de pâtisseries, ainsi qu’à une insuffisance de viande.
- Le morphotype Tronc d’Arbre : massive, monolithique, sans taille, avec le visage gonflé et les membres épais, c’est la silhouette des gros mangeurs. Elle serait le résultat de l’association exagérée de sucre et de gras favorisant le stockage et de dîners trop riches et trop copieux. Pour rétablir des proportions plus harmonieuses, l’auteur conseille de consommer moins de sucre, moins de féculents et plus de viande.
- Le morphotype Ascétique : sans hanches, cuisses ni fesses, avec peu de seins ou de pectoraux, cette silhouette filiforme très prisée par les milieux de la mode résulterait, quant à elle, d’une insuffisance de tous les aliments (là, nous sommes bien d’accord!).
Source : « Mincir en beauté là où vous voulez grâce à la chrono-nutrition » (Poche), Dr. Alain Delabos