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Nutrition

Régimes pour maigrir – 1ère partie

 

Nul besoin d’adopter le végétarisme comme philosophie de vie pour manger des plats végétariens. Ceux-ci peuvent constituer une alternative agréable et saine de temps à autre. Les préparations végétariennes peuvent aussi servir d’accompagnement de viandes, de volailles et de poissons. 

Pour réussir un régime végétarien, évitez les burgers et autres plats préparés végétariens souvent trop gras et n’abusez pas de laitages gras et de pâtes!

Beaucoup de personnes qui souhaitent maigrir adoptent temporairement ce genre d’alimentation. L’avantage du « régime végétarien » est que beaucoup d’aliments peuvent être consommés « à volonté », ce qui permet d’éviter les fringales et les frustrations habituellement associées aux régimes amaigrissants. Évidemment, la viande ne doit pas être remplacée par une orgie de laitages gras et de féculents (à lire: nos conseils pour une cuisine végétarienne allégée). La consommation importante de fibres favorise notamment le transit intestinal, et peut avoir des effets bénéfiques sur le cholestérol et la tension artérielle. Cependant, il faut noter que les effets amincissants d’un régime végétarien temporaire sont souvent effacés rapidement lors de la reprise d’une alimentation normale. Pour que la perte de kilos soit durable, il faut donc adopter une alimentation végétarienne équilibrée « à vie »…

Fruits, légumes, céréales complètes, légumes secs, graines et noix… la clé d’une alimentation végétarienne saine et équilibrée est la diversité. Les éventuelles carences en protéines induites par l’exclusion de viandes, de volaille et de poisson, sont évitables, pourvu que l’on consomme des sources alternatives de protéines (produits laitiers, œufs, légumes secs, céréales intégrales…) et que l’on ait un minimum de connaissances en matière de nutrition. Par exemple, associer une céréale complète (blé, orge, riz, millet, quinoa…) et une légumineuse (lentilles, pois chiches, haricots rouges, pois…) dans une même préparation culinaire en élève la teneur en protéines de qualité à un niveau comparable à celui de la viande. De telles associations s’avèrent d’autant plus intéressantes d’un point de vue nutritif, lorsque les œufs et les produits laitiers sont exclus de l’alimentation. Alternativement, les céréales complètes et les légumes secs doivent servir régulièrement d’accompagnement.

Certaines traditions culinaires laissent une large place aux préparations sans viande ni poisson : c’est le cas de la cuisine indienne, notamment. La cuisine italienne offre de nombreuses possibilités en la matière, mais il faut veiller à l’apport en nutriments (les pâtes blanches ont peu de valeur nutritive), et à éviter une surconsommation de graisses saturées (fromages gras). Pour composer leurs menus de tous les jours, de nombreux végétariens adaptent tout simplement les recettes de cuisine traditionnelle locale, en remplaçant la viande ou le poisson par du tofu, du quorn et d’autres produits à 100% végétaux.

Cuisine végétarienne et gastronomie

Manger sans viande ni poisson n’exclut nullement de bien manger. Au contraire, la cuisine végétarienne offre une multitude de plaisirs de la table raffinés et de plats que l’on peut qualifier de « gastronomiques », pourvu que l’on sorte des schémas conventionnels auxquels beaucoup d’entre nous sommes habitués. La composition de menus végétariens variés, équilibrés et savoureux requiert souvent l’acquisition de nouvelles connaissances et de nouveaux réflexes, ainsi qu’un brin de curiosité et d’inventivité. Par ailleurs, il faut explorer et apprendre l’usage d’ingrédients parfois méconnus tels le tofu et autres dérivés du soja, le quorn, le millet, le quinoa, le quorn, les noix de toutes sortes, les graines de sésame, de lin…. Les herbes aromatiques et les épices jouent un rôle fondamental dans la cuisine végétarienne. Enfin, il reste encore beaucoup à inventer et à explorer, en matière de choix de vins d’accompagnement, par exemple. Dans ce domaine, la gastronomie traditionnelle française, où la pièce de viande ou de poisson trône au centre de l’assiette et détermine la sélection de vins, donne encore le ton.

Ce régime hypocalorique basé sur la consommation de produits prêts à l’emploi de la marque Slim-Fast procure 1200 calories par jour. Répétitif et ennuyeux à la longue, il est également inadapté aux personnes qui n’aiment pas les en-cas, milkshakes et autres barres chocolatées à l’américaine.

Si vous aimez les milk-shakes à la fraise et autres snacks typiquement américains, le régime Slim Fast est peut-être ce qu’il vous faut…

Deux substituts de repas par jour sont prévus sous forme de barre-repas ou de milkshakes aux saveurs typiquement américaines du style cookie au chocolat ou fraises et crème fraîche. Vous aurez également droit à trois collations par jour et pourrez choisir entre un fruit ou un morceau de fruit (une demi-banane ou une poire, par exemple) et un en-cas Slim-Fast comme par exemple une barre au chocolat à la menthe ou au beurre d’arachide croquant. Vous ne devrez préparer qu’un seul repas par jour vous-même d’une valeur énergétique de 500 calories. Le site internet Slim-Fast propose de nombreuses recettes. Si vous n’avez pas envie de faire la cuisine, vous pouvez aussi manger au restaurant : le fabricant fournit divers conseils à cet effet qui vous aideront à ne pas saboter votre régime alimentaire.

Quels sont les principaux arguments en faveur de ce régime ? Tout d’abord, il est pratique et facile à mettre en œuvre grâce aux produits prêts à l’emploi qu’on peut emporter partout avec soi. Pas besoin de se compliquer la vie avec d’interminables calculs des calories !

Les inconvénients sont ceux de tous les régimes du même genre : la lassitude qui finit par s’installer car les repas sont presque tous pareils, un menu libre par jour à 500 calories ne permettant pas vraiment de satisfaire le besoin de variété de nos papilles…

Par ailleurs, le goût (sucré) des milkshakes, barres-repas et en-cas ne plait pas à tout le monde et explique peut-être pourquoi les produits Slim-Fast n’ont pas connu le même succès dans les pays traditionnellement réputés pour leur gastronomie comme la France ou la Belgique… A quand la barre-repas aux truffes et le milkshake au waterzooi ?

Slim-Fast s’adresse aux personnes qui ont une dizaine de kilos à perdre : il leur faudra un minimum de 8 à 10 semaines pour arriver à ce résultat, la perte de poids se situant entre 500 gr et 1 kilo par semaine.

La théorie sur laquelle est basé le système Slim-Fast est à l’opposé de la tendance actuelle qui privilégie les régimes « à volonté » basés soit sur la suppression d’une ou plusieurs catégories d’aliments (Dukan, Atkins, …), soit sur une alimentation copieuse à basse densité calorique (Volumétrique, Fricker, Weight Watchers…), soit encore sur la dissociation (Montignac). Pour perdre du poids, selon les concepteurs du régime Slim-Fast, il est nécessaire de réduire le nombre de calories consommées quotidiennement ainsi que la dimension des portions tout en autorisant un peu de variété (mais pas trop) et de « flexibilité structurée ».

Force est de reconnaître qu’il a du bon aussi. D’après les nutritionnistes, le régime Slim-Fast n’induit pas de carences en nutriments essentiels chez l’adulte et ne présente pas de risques particuliers ou d’effets secondaires. Notez cependant qu’il ne convient pas aux enfants. Les jeunes de moins de 18 ans toujours en croissance, ainsi que les femmes enceintes ou qui allaitent doivent consulter le médecin avant de se lancer dans l’aventure.

Flexibilité et liberté de choix, voilà les deux arguments principaux du régime Weight Watchers : vous pourrez manger ce que vous voulez car aucun aliment n’est interdit. Mais cette méthode repose sur un décompte quotidien de points qui peut être fastidieux.

La méthode Weight Watchers est basé sur un système de points évaluant les divers aliments, y compris bon nombre de plats préparés et autres aliments prêts à l’emploi.

Née aux États-Unis dans les années soixante, la méthode Weight Watchers connaît aujourd’hui un succès croissant en Europe également. Une de ses particularités les plus remarquables est l’absence de calculs et de restriction des calories. A leur place : un système original privilégiant une nourriture saine n’excluant pas la gourmandise, permettant de perdre jusqu’à un kilo par semaine…

Un objectif personnalisé quotidien est établi pour chaque adhérant: il consiste en un nombre de « points » calculés sur base du sexe, de la taille, de l’âge et du nombre de kilos à perdre. Généralement le nombre de points se situe entre 31 et 33.

Chaque aliment correspond à une valeur en points qui dépend de ses caractéristiques nutritionnelles et énergétiques, c’est-à-dire de sa teneur en protéines, glucides, lipides et fibres, de son apport calorique et de la quantité d’énergie nécessaire à son assimilation* notamment.  Dans la version anglophone du programme Weight Watchers, plus de 40.000 aliments, y compris de nombreux aliments transformés, ont été évalués et classés par points (contre 13.000 dans la version francophone).

Les aliments qui prolongent le plus la sensation de satiété « coûtent » un minimum de points et les aliments à haute densité nutritionnelle coûtent moins de points que les aliments chargés en « calories vides », c’est-à-dire qui fournissent peu ou pas de nutriments essentiels. Ainsi, si vous hésitez entre une barre chocolatée à 150 calories et un yaourt aux fruits à 150 calories, le yaourt sera le choix le plus malin car le plus bénéfique : à valeur énergétique égale, il vous coûtera moins de points que la barre chocolatée.

Pour tirer le meilleur parti des points qui vous seront attribués, il vous sera conseillé  d’éviter les aliments transformés auxquels correspond souvent un nombre de points plus élevé. En revanche, les fruits et les légumes frais valent zéro points et peuvent être consommés « à volonté » (attention, ce n’est pas le cas des jus de fruits et de légumes ni des fruits et légumes secs, beaucoup plus caloriques).

Bon nombre d’aliments emballés de la marque Weight Watchers sont actuellement disponibles en grande surface, allant du repas complet à réchauffer, aux sandwiches en passant par les biscuits et la crème glacée allégée. Rien n’est interdit, pas même les repas au restaurant, pourvu que vous suiviez les recommandations en termes de nombre maximum de points quotidiens. En outre, l’association fournit une information comparative à propos de toute une série d’aliments préparés similaires, ce qui permet de choisir les plus sains. Outre les nombreux conseils en matière de nutrition et de santé, elle propose aussi des milliers de recettes gourmandes avec leur valeur en termes de points. Si vous préférez cuisiner selon vos propres recettes, vous pourrez calculer les points correspondants ingrédient par ingrédient, à l’aide d’outils disponibles sur le site web des Weight Watchers.

*L’Action Dynamique Spécifique ou ADS désigne le nombre de calories nécessaires à la décomposition d’un aliment en molécules suffisamment petites pour être assimilées par le sang. 

Sources :

www.weightwatchers.com
www.weightwatchers.fr

 

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