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Nutrition

Science pour maigrir – 3ème partie

 

Une protéine sosie de la mélanotropine, l’hormone de la satiété, serait responsable des dérèglements du comportement alimentaire tels l’anorexie mentale, la boulimie et l’hyperphagie.

L’hyperphagie, en anglais « binge eating disorder », désigne le trouble du comportement alimentaire qui consiste à se gaver immodérément à toute heure… Cette maladie serait liée à une protéine fabriquée dans les intestins.

Les troubles du comportement alimentaire – essentiellement l’anorexie mentale, la boulimie et l’hyperphagie – touchent entre 15 et 20% de la population, en particulier les adolescentes et les jeunes adultes. De nombreuses recherches en psychiatrie, en génétique et en neurobiologie ont tenté de percer le mystère du mécanisme moléculaire à l’origine des dérégulations de la prise alimentaire, sans succès. Mais tout récemment. Une équipe de chercheurs français* a fait une découverte étonnante qui semble expliquer au moins partiellement ces phénomènes.

Dans une étude portant sur les liens entre l’intestin et le cerveau, des chercheurs de l’Inserm, l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, ont repéré une protéine « sosie » de l’hormone de la satiété (la mélanotropine). Fabriquée par certaines bactéries présentes naturellement dans la flore intestinale, cette protéine accentue ou réduit l’effet satiétogène de la mélanotropine. Résultat : la sensation de satiété est atteinte trop rapidement (anorexie) ou n’est plus atteinte (boulimie et hyperphagie).

Les auteurs de l’étude travaillent actuellement au développement d’un test sanguin basé sur la détection de la protéine bactérienne en question. L’objectif est de mettre en place des traitements spécifiques et individualisés des troubles du comportement alimentaire.

En parallèle, d’autres travaux visent à trouver comment corriger l’action de la protéine bactérienne pour empêcher la dérégulation du comportement alimentaire qu’elle engendre.

*Source : « Nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau » (Inserm/Université de Rouen)

La chronobiologie est l’étude des rythmes biologiques, des mécanismes qui les contrôlent comme les « horloges biologiques », des altérations qu’ils peuvent subir et de l’impact de celles-ci en termes de santé et de bien-être. 

Les rythmes circadiens ont une période de 24 heures. Ce sont les rythmes biologiques les plus étudiés et les mieux connus .

Chez les êtres humains comme chez les animaux et les plantes, le travail de l’organisme dans sa globalité et des organes, cellules et molécules qui le composent, est distribué de manière harmonieuse au cours des vingt-quatre heures d’une journée. Nos capacités physiques et intellectuelles varient avec les heures du jour et même avec les mois et les saisons. Ces variations périodiques et prévisibles sont ce qu’on appelle les rythmes biologiques ou biorythmes.

Les rythmes biologiques dont la période est de 24 heures sont les plus étudiés, donc les mieux connus : on les appelle aussi rythmes circadiens.

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