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Nutrition

Addiction Au Sucre : qu’est ce que c’est ?

Une multitude d’études montre que cet édulcorant chimique est dangereux pour la santé. Des scientifiques, des organisations de consommateurs, des politiques, des personnes tombées malades à cause de l’aspartame se battent depuis des décennies pour le faire interdire. Et pourtant, l’aspartame est partout… Pourquoi ?

Mieux vaut éviter l’aspartame et tous les aliments et boissons qui en contiennent !

L’aspartame ou E 951 est un édulcorant artificiel dont l’apport calorique est nul et le pouvoir sucrant, 200 fois supérieur à celui du sucre de canne.  L’aspartame a « meilleur goût » que d’autres édulcorants synthétiques comme la saccharine (qui a un arrière-goût métallique), ce qui en explique le succès commercial. Consommé par des millions de personnes au niveau mondial, il est présent dans des milliers de produits alimentaires de régime et de consommation courante : sucrettes Canderel et autres, yaourts et desserts industriels, céréales de petit déjeuner, Coca Cola light et autres boissons gazeuses 0 calorie, chewing-gums, bonbons sans sucre, compléments alimentaires, vitamines. L’aspartame est aussi présent dans plus de 300 médicaments…  Aujourd’hui, les principaux fabricants sont Merisant et Nutrasweet, deux anciennes filiales de Monsanto.

Le livre très bien documenté de Marie-Monique Robin « Notre poison quotidien – La responsabilité de l’industrie chimique dans l’épidémie de maladies chroniques », paru aux Editions La Découverte en 2011, montre à la manière d’un reportage comment l’aspartame, un véritable poison, a pu être mis sur le marché et y rester jusqu’à aujourd’hui.

Pourquoi l’aspartame est toxique

L’aspartame est composé de trois molécules : l’acide aspartique (40%), la phénylalanine (50 %) et le méthanol (10%). L’acide aspartique et la phénylalanine sont des acides aminés présents naturellement dans certains aliments où ils sont toujours associés à une protéine. Mais dans l’aspartame, ils ne sont liés à aucune protéine et sont donc « libres ». En solution ou chauffés à plus de 30°, ces acides aminés se dégradent et se transforment en une molécule toxique soupçonnée d’être cancérigène et pouvant causer des lésions cérébrales, un retard mental et des troubles du système endocrinien notamment. Le méthanol (ou alcool méthylique) est aussi présent naturellement dans certains aliments comme les fruits et les légumes mais il y est toujours associé à de l’éthanol (ou alcool éthylique), ce qui en neutralise les effets nocifs. Quand il ne l’est pas (ce qui est le cas dans l’aspartame), le méthanol est métabolisé dans le foie qui le transforme en formaldéhyde, une substance classée « cancérigène pour les humains » en 2006.

91 effets secondaires de l’aspartame

Les recherches de l’auteur mettent en évidence qu’il existe 91 effets secondaires pour l’aspartame, et notamment des maux de tête, vertiges, pertes de la conscience, pertes de mémoire, vomissements, nausées, crampes abdominales, diarrhées, crises d’épilepsie, irruptions cutanées, insomnies, troubles de la vision, perturbations des règles, paralysie des membres, œdèmes, fatigue chronique, difficultés respiratoires… Par ailleurs, des études ont montré une augmentation de l’incidence de tumeurs du cerveau et une gravité accrue des tumeurs du cerveau.

Aspartame : une affaire de gros sous et de jeux d’influence suspects

L’aspartame fut découvert un peu par hasard par un chimiste de l’entreprise pharmaceutique américaine Searle qui travaillait sur un nouveau médicament contre les ulcères.  Dès 1967, Searle lança des études destinées à effectuer une demande d’autorisation de mise sur le marché auprès de la Food and Drugs Administration (FDA). Certaines études dont les résultats étaient gênants ont été purement et simplement écartées par Searle. D’autres études présentées dans ce cadre comportaient des aberrations et des erreurs sérieuses qui auraient dû alerter la haute autorité et empêcher l’autorisation de mise sur le marché de l’aspartame. Mais voilà qu’en 1977, un certain Donald Rumsfeld est nommé PDG de Searle…

En 1979, la FDA crée une commission d’enquête publique supervisée par trois scientifiques et dont la mission est de faire la synthèse de toute l’information disponible sur l’aspartame. En 1980, la commission rend son rapport qui demande d’interdire l’aspartame dans les aliments tant que la question de son éventuel potentiel cancérigène n’a pas été résolue.

Oui mais…  Quelques semaines plus tard Ronald Reagan arrive au pouvoir et demande à Donald Rumsfeld de rejoindre son équipe (ce dernier restera tout de même PDG de Searle jusqu’en 1985). Sa tâche : faire le ménage au ministère de la Santé dont dépend la FDA… Rumsfeld place son ami Arthur Hayes à la tête de l’agence. Le 15 juillet 1981 Arthur Hayes autorise la mise sur le marché de l’aspartame avec une dose journalière acceptable de 50 mg/kg pour les produits secs comme les sucrettes et les chewing-gums. L’autorisation sera progressivement étendue aux boissons gazeuses et autres catégories d’aliments à partir de 1983. Dans la foulée, l’Europe autorisera l’aspartame sans aucune nouvelle enquête ni étude… et l’aspartame envahit le monde…  Dans les années 1990, la FDA persiste et signe, malgré les nouveaux rapports accablants : l’aspartame serait sûre…

Source : « Notre poison quotidien – La responsabilité de l’industrie chimique dans l’épidémie de maladies chroniques », Marie-Monique Robin (Editions La Découverte, ARTE Editions).

L’index glycémique ou indice glycémique (IG) permet de classer les aliments contenant des glucides (sucres) selon leur capacité à agir sur la glycémie (taux de sucre sanguin).

Les légumes à feuille, les tomates et les concombres ont un indice glycémique très bas, comme la plupart des légumes frais.

Ce concept remplace les notions fréquemment utilisées par le passé (et contestées aujourd’hui) de « sucres lents» ou « glucides complexes » et de « sucres rapides » ou « glucides simples » qui distinguaient les glucides selon qu’il s’agisse d’un amidon (pain, riz, pâtes, etc.) ou d’une molécule plus simple (sucre de table, sucre des fruits, etc.).

La mesure de la glycémie après absorption de 50 g de glucose a servi à déterminer l’index glycémique de référence auquel on attribue par définition la valeur de 100. L’index glycémique des aliments s’exprime en pourcentage de l’IG du glucose. Un index glycémique élevé indique que l’aliment auquel il se réfère possède une capacité importante à accroître la glycémie. Dans ce cas, notre organisme produit une quantité importante d’insuline, l’hormone responsable du stockage du glucose sous forme de graisses corporelles de réserve. En revanche, un repas à index glycémique faible n’induit qu’une faible production d’insuline et un faible taux de stockage du glucose sous forme de graisses.

Plus un repas possède un index glycémique élevé, plus la production d’insuline est élevée pour faire baisser la glycémie, plus brutale sera la chute du taux de sucre dans le sang : une chute brutale du taux de sucre sanguin est appelé hypoglycémie. L’hypoglycémie produit à son tour une fringale et une envie de sucre. C’est la spirale infernale l’addiction au sucre .

Quels sont les aliments à index glycémique le plus élevé en dehors du sucre ? Il s’agit principalement des céréales et des produits dérivés des céréales comme le pain, les pâtes, les biscottes, etc. Lorsque l’index glycémique est supérieur ou égal à 70, on estime qu’il est trop élevé. Or l’IG de la baguette blanche est de 95, celui de la baguette complète, 76, celui du pain de mie blanc, 70 et celui des pâtes blanches « al dente », 65. Les flocons d’avoine ont un IG de 59. En revanche, le riz basmati a un IG de seulement 38 et l’orge perlé, de 25. Bon à savoir : l’IG du pain et des pâtes complètes et intégrales dépasse 50, même s’il vaut certainement mieux consommer ces aliments-là que leurs équivalents à base de farine blanche. En revanche, l’IG des légumineuses est relativement faible : 26 pour les lentilles corail, 28 pour les haricots rouges et 40 pour les pois chiches, par exemple. Les légumes frais ont un IG très faible.  Voir tableau des valeurs d’IG pour quelques aliments de référence.

Surdose d’acidité et déminéralisation, rebond glucidique et addiction au sucre, insuffisance rénale… La surconsommation de protéines animales comporte des risques certains pour la santé.

Les régimes hyperprotéinés peuvent avoir des conséquences désastreuses pour la santé (photo: Anthony Albright)

Les effets secondaires des régimes dits « hyperprotéinés » sont bien documentés : mauvaise haleine, langue chargée (révélatrice d’un problème au niveau du foie ou de la vésicule biliaire), migraines, fatigue intense, crampes musculaires, constipation chronique pouvant être sévère, troubles de la vision, insuffisance rénale et formation de calculs rénaux. D’autres conséquences sont moins connues : acidification du sang et risque d’acidose toxique, déminéralisation, rebond glucidique et risque d’addiction au sucre.

Excès d’acidité et déminéralisation

Les viandes, laitages, œufs et autres sources de protéines animales renferment du chlore, du soufre et du phosphore. Lorsqu’elles sont dégradées par l’organisme, elles produisent divers acides : acide chlorhydrique, acide sulfurique, acide phosphorique et surtout, acide urique. Contrairement aux carnivores, nous ne fabriquons pas l’enzyme essentielle au traitement de cet acide toxique (cette enzyme est appelée l’urase). Les carnivores ont des intestins de moins de 2 mètres, ce qui leur permet d’expulser rapidement les déchets de viande avant qu’ils ne putréfient et deviennent toxiques. En revanche, l’être humain est muni de longs intestins d’herbivore (d’environ 7 mètres !), ce qui prolonge le séjour dans l’organisme et le passage des toxines dans le système sanguin.

L’excès de protéines animales a donc pour effet d’acidifier le sang ce qui peut entraîner le développement de cellules tumorales.

Pour tenter de rétablir un taux d’acidité idéal (pH légèrement alcalin de 7,4), l’organisme va puiser dans ses réserves de minéraux, provoquant du coup une déminéralisation des os, des dents, des cheveux, des articulations…

En outre, pour faire travailler les reins et éviter, entre autres, une insuffisance rénale ou la formation de calculs rénaux, les concepteurs des régimes hyperprotéinés recommandent de boire de grandes quantités d’eau… en fait, beaucoup trop d’eau. Car si la consommation d’eau en quantité est indispensable dans le cadre d’un régime amaigrissant (et en dehors aussi, d’ailleurs), la surconsommation d’eau fait perdre à l’organisme quantité de sels minéraux essentiels.  Résultat : le sang est acidifié et l’organisme doit puiser dans ses réserves de sels minéraux pour rétablir un meilleur équilibre acido-basique, et cela, au détriment des articulations, des os de la peau, des dents, des cheveux… De nombreuses études récentes mettent en évidence les tendances à la déminéralisation et en particulier, à la décalcification des os et des cartilages, induits par un régime de type hyperprotéiné. L’organisme perd 1 mg de calcium par voie urinaire pour chaque gramme de protéines animales ingéré.

Le rebond glucidique

En interdisant tout apport de sucre, du moins dans un premier temps, les régimes dits « hyperprotéinés » vont mettre l’organisme dans une situation de pénurie de sucre, l’obligeant à puiser dans ses réserves de graisse pour les transformer en carburant (ce qui provoque une perte de poids). Problème : lorsque l’interdiction de sucre est levée, l’organisme va s’empresser de stocker le moindre sucre avalé sous forme de graisse corporelle. C’est le « rebond glucidique ». Après une phase de privation de sucre, il y a un risque accru de voir apparaître le cercle vicieux de la dépendance au sucre, puisque le sucre appelle le sucre… Or les cellules tumorales raffolent de sucre !

Certains scientifiques ont étudié l’impact des régimes hyperprotéinés sur la santé et le lien entre ce type de régime et le cancer. En septembre 2010, une étude américaine très sérieuse menée sur 130000 adeptes de l’hyperprotéiné a montré une augmentation de 23% du risque de mort prématurée, de 14% du risque de décès par crise cardiaque et de 28% du risque de cancer…

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