La consommation de boissons alcoolisées peut mettre en péril vos efforts de perdre du poids. Gare aux apéros, cocktails et autres digestifs! Le vin rouge reste le meilleur choix mais il doit être consommé avec modération.
La consommation de boissons alcoolisées peut anéantir tous vos efforts pour maigrir…
Beaucoup d’entre nous vont choisir de manger aussi léger que possible, éliminant ou réduisant la consommation de graisses et de sucres, lorsque nous voulons perdre du poids. Nous allons éviter de prendre une assiette de fromages ou un dessert à la fin d’un repas, même si nous adorons cela, mais nous n’hésitons pas à arroser ce repas d’une demi-bouteille de vin. Sachez dès à présent que ce type de comportement peut sérieusement mettre en péril tous les effets bénéfiques des efforts consentis dans d’autres domaines. Quel gaspillage ! Diverses études ont démontré qu’accompagner un repas d’une boisson alcoolisée nous encourage à manger plus : manger plus signifie plus de calories à brûler et donc stockage de graisses de réserve. L’alcool a des effets stimulants sur l’appétit qu’il faut évidemment éviter lorsqu’on essaie de perdre du poids.
Ce qui est encore pire, c’est que beaucoup de personnes ignorent tout simplement le fait que beaucoup de boissons alcoolisées sont bourrées de calories – presqu’autant que les soft drinks (colas et autres boissons sucrées pétillantes). Une bouteille de bière peut vous fournir plus de 200 kilocalories, et la plupart des cocktails ont à peu près la même teneur en énergie. Les alcools forts comme le Cognac ou la Vodka sont encore plus riches en calories. Généralement, le vin en contient moins. Un verre de vin vous apporte environ 100 kilocalories. Mais évidemment, si vous buvez une demi-bouteille…
Par ailleurs, la consommation de substances excitantes en général (alcool, nicotine, caféine…) provoquent des montées d’adrénaline qui contribuent à augmenter notre état de stress. Or le lien entre stress et surpoids est prouvé scientifiquement. Leur effet stimulant est d’ailleurs souvent remplacé assez rapidement par la fatigue, l’irritabilité, les maux de tête ou l’anxiété, surtout lorsqu’elles sont consommées en grande quantité.
La conclusion que vous devez tirer ici c’est que vous pouvez boire un verre de vin, mais attention aux excès, sinon vous aurez beaucoup de mal à perdre du poids! Ne vous privez pas complètement de boissons alcoolisées mais prenez garde à ne pas exagérer. Le vin rouge est le meilleur des choix pour certaines de ses vertus mais dans la mesure d’une consommation réduite. Souvenez-vous des deux concepts fondamentaux à pratiquer en toute circonstance si vous voulez maigrir: équilibre et modération !
Il était une fois un royaume où les poignées d’amour et autres bourrelets superflus étaient l’affaire de quelques seigneurs et de leurs sujets les plus privilégiés. L’embonpoint n’y était pas perçu comme un inconvénient, mais plutôt comme un signe de bonne santé et d’opulence.
Se dépenser physiquement en pratiquant un sport en salle, par exemple, nous aide à compenser les effets néfastes du développement technologique moderne.
Ce royaume-là a réellement existé; c’est celui de nos ancêtres plus ou moins lointains, que nos problèmes de tour de taille et d’image auraient sans nul doute fait pleurer de rire. Autrefois (et encore aujourd’hui dans certaines régions du monde), les gens du peuple mangeaient gras et autant qu’ils le pouvaient, dès qu’ils le pouvaient. Les caprices de la nature et les ravages de la guerre provoquaient de fréquentes périodes de disette et beaucoup ne mangeaient pas à leur faim tous les jours. On se levait avec le chant du coq, on se déplaçait à pied et on trimait dur. Le travail était souvent très physique. Les paysans labouraient les champs sans machines agricoles et s’occupaient du bétail et des autres tâches de la ferme. Au début de la révolution industrielle, le travailleur d’usine n’avait guère un sort plus enviable. Chacun se dépensait physiquement et mangeait autant que possible sans se poser de questions. En moyenne, la consommation quotidienne de calories était d’ailleurs nettement supérieure à la nôtre.
En quelques décennies, d’immenses progrès ont été réalisés dans le domaine scientifique, médical et social et la longévité a fait un bond spectaculaire. Mais notre corps, lui, n’a pas encore eu le temps de s’adapter : il reste programmé pour bouger et se dépenser mais n’a plus l’occasion de le faire en suffisance. Le mode de vie actuel ne nous donne ni le temps, ni l’envie, ni l’obligation de nous dépenser, alors que les nuisances et le stress auxquels nous devons faire face chaque jour rendent l’exutoire de la dépense physique peut-être encore plus indispensable. Nous devons trouver des moyens artificiels de brûler des calories.
Que penseraient nos ancêtres lointains de nos salles de musculation, de nos 80 longueurs de piscine hebdomadaires ou de nos joggings matinaux dans la pollution ? Ils les trouveraient certainement absurdes. Nous aurions bien du mal à leur expliquer que nous n’avons vraiment pas d’autre choix… Car une chose est certaine : tant que nos gênes ne se seront pas mis au diapason de notre époque technologique, nous aurons besoin d’exercice physique. Dans quelques siècles, ce sera peut-être une autre affaire. Certains scientifiques préconisent que l’homme du futur ressemblera à une sorte de E.T. avec la tête et les yeux énormes (développement technologique oblige !), un petit bedon bien rond et des membres filiformes aux muscles atrophiés (car ils ne serviront plus à rien !).
En conclusion: même si vous n’avez que très peu de temps libre et même si votre vie est un enfer de contraintes professionnelles, familiales et sociales, il y a malgré tout beaucoup de choses que vous pouvez mettre en œuvre – de petites choses, mais des choses importantes – qui, lorsqu’elles s’additionnent les unes aux autres, peuvent vraiment avoir des effets vraiment positifs sur votre santé. Bougez dès que vous le pouvez ! Déplacez-vous à pied, à bicyclette, en trottinette. Respirez à fond! Prenez les escaliers, restez en mouvement, ne gardez pas tout ce dont vous avez besoin à portée de la main (téléphone, télécommande…). Avec un peu d’imagination, vous trouverez facilement toutes sortes de manières de vous remuer tout au long de la journée. Vous n’avez pas d’excuses !
Les accélérations fractionnées sont la clé du concept d’entraînement « 10-20-30 ». Objectif : réduire la durée d’un jogging tout en augmentant ses bienfaits pour la santé… et la ligne!
Des chercheurs de l’Université de Copenhague au Danemark ont mis au point un modèle d’entraînement reposant sur la répétition de la séquence suivante: 10 secondes de course très rapide suivies de 20 secondes à vitesse moyenne et 30 secondes de à rythme très lent. Après un échauffement d’un kilomètre, ce module 10-20-30 doit être répété cinq fois de suite avant de passer à une phase de repos de deux minutes. L’enchaînement de cinq séquences 10-20-30 plus deux minutes de repos doit être répété entre trois et cinq fois au total. Avec cette formule magique, seulement 20 à 30 minutes de jogging seraient donc nécessaires au total (échauffement d’un kilomètre compris).
Les chercheurs danois ont testé ce concept pendant sept semaines sur 18 personnes moyennement entraînées au jogging qui avaient pour habitude de courir une heure environ. Résultat ? Malgré une diminution de 50% en moyenne de la durée des séances de jogging, les coureurs ont nettement amélioré leurs performances sportives (23 secondes gagnées sur un parcours de 1500 mètres et près d’une minute sur un parcours de 5 kilomètres). Mais ce n’est pas l’essentiel. Les chercheurs ont aussi observé une réduction substantielle de la pression artérielle et du taux de cholestérol chez tous les participants, ainsi qu’une amélioration de leur état psychologique après l’effort.
Les résultats cette étude ont été publiés dans Journal of Applied Phisiology.
Les variations du rythme d’entraînement à la base du concept 10-20-30 permettent aussi de brûler un maximum de calories.