La mésothérapie par lipodissolution consiste à faire des micro-injections locales de substances drainantes et anti-graisse pour sculpter la silhouette.
La mésothérapie par lipodissolution ne nécessite pas d’anesthésie mais peut être relativement douloureuse. Grâce à une seringue très fine, le praticien injecte sous le derme un mélange de molécules drainantes (théophylline, caféine…) agissant sur la cellulite de surface et l’aspect « peau d’orange » et de produits lipolytiques qui dissolvent et réduisent le volume des graisses.
Cette technique permet simultanément de réduire l’œdème, de restaurer une microcirculation efficace et la tonicité et l’élasticité des tissus, et de favoriser le déstockage et l’élimination des graisses. Il faut compter trois à quatre séances de vingt minutes espacées de deux semaines, puis une séance d’entretien tous les mois car ses effets sont temporaires.
La mésothérapie par dissolution a certaines limites : elle ne permet de traiter que des petites zones de cellulite bien localisées. Elle est donc surtout utile après un régime pour corriger des petites imperfections inesthétiques ou pour affiner des zones difficiles à traiter par lipoaspiration : petite culotte de cheval, « banane » sous les fesses, bourrelet du ventre, double menton, intérieur des genoux…
Les effets secondaires sont des rougeurs, des bleus, des démangeaisons et dans certains cas, des réactions allergiques.
La mésothérapie par dissolution est contre-indiquée dans les cas suivants: problèmes dermatologiques contagieux, troubles de la coagulation sanguine et allergie aux produits injectés.
La thermodermie est une technique amaigrissante indolore et non invasive consistant à « forcer » les cellules adipeuses à libérer les graisses qu’elles renferment.
La diffusion de rayons infrarouges qui produisent de la chaleur et pénètrent sous le derme fragilise les cellules graisseuses. Simultanément, les zones problématiques sont massées énergiquement et « aspirées ». La combinaison de ces deux actions mécaniques produit des effets circulatoires et vasodilatateurs permettant de « décoincer » les tissus graisseux, de les décongestionner et de les purifier. La thermodermie permet aussi de drainer la lymphe efficacement vers les ganglions lymphatiques.
Toutes les parties du corps peuvent être traitées par thermodermie mais les meilleurs résultats s’obtiennent sur le ventre. Quatre ou cinq séances suffisent pour un traitement complet. L’efficacité n’est réelle que sur les graisses récentes, qui ne sont pas encore fibrosées ni trop incrustées. En revanche, la thermodermie n’a aucun effet sur une culotte de cheval installée depuis longtemps.
Certains effets indésirables sont possibles, notamment des brûlures (lorsque le faisceau infrarouge est trop puissant ou l’appareil reste trop longtemps sur la même zone du corps) et des bleus (si l’aspiration est trop puissante).
La thermodermie est contre-indiquée dans les cas suivants : hématomes récents, troubles de la coagulation sanguine, ulcères de jambes, grossesse, implant de type pacemaker et problèmes dermatologiques contagieux.
Des chercheurs ont mis en lumière l’effet boule-de-neige d’un excès de graisse abdominale chez les patients atteints du cancer de la prostate.
Le cancer de la prostate est la cause la plus fréquente de décès par cancer chez les hommes âgés de plus de 75 ans. Plus rare chez les hommes plus jeunes, il peut néanmoins se développer dès 40 ans et surtout après 60 ans en fonction de certains facteurs de risque comme l’abus d’alcool, un antécédent familial, le contact prolongé avec certaines substances chimiques (pesticides, solvants, cadmium…) et la surconsommation de graisses, surtout celles d’origine animale.
Comme la plupart des autres cancers, s’il est diagnostiqué et traité à temps, le cancer de la prostate peut être totalement éradiqué. Mais une surcharge pondérale importante réduirait les chances de guérison. C’est en tout cas ce qu’une équipe de chercheurs internationale dirigée par le Professeur Gema Fruhbeck et le Dr Ricardo Ribeiroa (BioMed Central) a pu observer chez des patients en surpoids ou obèses atteints de cette maladie. Une accumulation importante de graisse autour de la prostate (graisse abdominale) fournirait un environnement particulièrement propice à la croissance et à la multiplication des cellules cancéreuses. En d’autres termes, un surpoids important (localisé sur le ventre chez les hommes) augmenterait le risque d’une propagation rapide et incontrôlable de la maladie. Pourquoi ?
Les graisses stockées dans nos tissus adipeux ne constituent pas seulement une réserve d’énergie : elles secrètent aussi un large éventail de molécules essentielles (facteurs de croissance, cytokines, hormones comme la leptine et l’adiponectine…) et jouent un rôle majeur dans le bon fonctionnement de notre système immunitaire. En quantité normale, les graisses corporelles nous aident donc à nous protéger des infections, des inflammations et des maladies. Mais en quantité excessive, elles peuvent avoir l’effet inverse et détraquer divers mécanismes protecteurs, accroissant du coup le risque de contracter un cancer comme le cancer de la prostate, ou bien d’autres maladies chroniques potentiellement graves comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires. Dans tous les cas, les graisses les plus nocives sont les graisses du ventre, c’est-à-dire les graisses localisées en profondeur et qui enveloppent les viscères. Surveiller son tout de taille est donc primordial!
Source : BioMed Central